CHRONIQUE : La Petite Chartreuse (Pierre PEJU)

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Résumé : Sous une pluie froide de novembre, la camionnette du libraire Étienne Vollard heurte de plein fouet une petite fille en anorak rouge qui, affolée, courait droit devant elle après avoir vainement attendu sa mère, jeune femme fuyante et transparente. Désormais, cet homme va devoir vivre avec les conséquences de l'accident. Affublé d'une paternité d'emprunt, Vollard, jusque-là introverti et solitaire, commence à réciter à l'enfant plongée dans le coma des textes littéraires contenus dans sa mémoire fabuleuse. Lorsque l'enfant s'éveille, elle a perdu l'usage de la parole. Alors, fuyant ses insomnies et ses angoisses anciennes, le libraire emmène Eva marcher dans les paysages de la Grande Chartreuse, lieu sauvage et splendide où vivent des moines qui ont fait vœu de silence. Un gros homme, encombré de lui-même, une mère bien trop jeune, et une fillette précocement fracassée par la vie forment un étrange trio : le triangle des solitudes. Le narrateur de cette histoire, témoin de l'enfance et de la jeunesse de Vollard, exprime sa fascination pour ce libraire inoubliable. Mais ce roman-conte est aussi un hymne inoubliable à la littérature, une méditation sur le fragile pouvoir des livres. 


Avis : Après mes deux lectures hivernales, Flocons d'amour et Dragon de glace, avec lesquelles je n'ai absolument pas accroché, je me suis retournée vers un livre que Margaud avait adoré et surtout qui parle de neige, d'hiver mais aussi d'un libraire. J'ai passé une très belle lecture et je suis ravie d'avoir enfin lu une lecture de saison qui a su me captiver. C'est un tout petit livre que j'ai lu dans le train pour monter sur Paris avant de rencontrer Sophie Jomain dans les locaux de France Loisirs. 

On suit Étienne Vollard, un libraire qui un soir de novembre percute avec sa camionnette une jeune fille. Pris d'angoisse, Étienne va au chevet de la jeune fille régulièrement et lui raconte des histoires pour l'aider à sortir de son coma. J'ai trouvé ce bouquin magique. Tout d'abord, on parle de sujet que j'adore : les livres, la neige, l'hiver, le froid, la littérature en règle générale, bref, tout pour m'émouvoir. 

L'histoire est globalement courte, très bien ficelée et découpée en plusieurs grandes parties où à l'intérieur plusieurs chapitres se succèdent tout en restant courts. Dans la manière dont est narré ce roman, on peut sous-entendre un conte. On divague entre la peur, la joie et la colère. A mon sens, je pense que c'est un livre qui rend la littérature fascinante, enivrante même. C'est un livre qui parle du pouvoir, du bienfait des livres sur les hommes. C'était un pur moment de bonheur. 


Note : ★★★★☆ Une belle lecture que je recommande aux passionnés des saisons froides et de la littérature.

 


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4 commentaires:

  1. J'ai lu ce roman il y a exactement une semaine, et tout comme toi, j'ai adoré cette histoire tragique, ce décor rude et froid, et surtout le personnage d'Etienne, ce géant amoureux des livres et silencieux.
    Je trouve ta chronique très parlante et complète, et je suis d'accord à 100% avec ce que tu dis ici : "A mon sens, je pense que c'est un livre qui rend la littérature fascinante, enivrante même."

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    1. On était synchro du coup haha :)
      J'ai trouvé Étienne tellement simple et si touchant à la fois. Je suis ravie de voir que nous avons le même avis, je te remercie pour ce commentaire :)

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  2. Ce livre a l'air touchant et j'aimerais bien le découvrir :)

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