13 août 2015

CHRONIQUE : Kaleb, T1 (Myra ELJUNDIR)


Résumé : C’est si bon d’être mauvais…

SAISON 1.
À 19 ans, Kaleb Helgusson se découvre empathe : il se connecte à vos émotions pour vous manipuler. Il vous connaît mieux que vous-mêmes. Et cela le rend irrésistible. Terriblement dangereux. Parce qu’on ne peut s’empêcher de l’aimer. À la folie. À la mort.
Sachez que ce qu’il vous fera, il n’en sera pas désolé. Ce don qu’il tient d’une lignée islandaise millénaire le grise. Même traqué comme une bête, il en veut toujours plus. Jusqu’au jour ou sa propre puissance le dépasse et ou tout bascule… Mais que peut-on contre le volcan qui vient de se réveiller ?


Avis :  Ce livre est une bouffée d'air frais et je suis véritablement enchantée de le chroniquer aujourd'hui. Cela faisait un moment que j'hésitais à me lancer avec Kaleb pour la simple et bonne raison que les avis sont terriblement mitigés soit on éprouve une adoration profonde pour le roman soit on lui voue une haine intense (bon ok j'exagère mais c'est presque ça). Vous imaginez bien que quand je l'ai trouvé à Easy Cash pour la modique somme de 5€ en état neuf je n'ai pas plus réfléchi que ça et à vrai dire, j'ai bien fait. 

 J'ai moi-même adhéré à cette histoire aussi sombre soit-elle pour la simple et bonne raison que pour une fois le héro n'est pas similaire à tous les héros de romans. Ce n'est pas le héro typiquement préfabriqué que l'on trouve toutes génial, super charmant, gentil... Non ! Kaleb n'est pas du tout ce genre de personnage que l'on peut rêver d'avoir en tant que petit-ami, il est même tout le contraire de ce genre de personne. Kaleb est mauvais, véritablement mauvais et pour une fois ça fait du bien de ne pas aimer le héro. 

J'ai trouvé ce roman terriblement intéressant du point de vue de l'originalité de l'histoire dans laquelle on se laisse plonger à une vitesse déconcertante, mais, c'est également intéressant d'un point de vue psychologique. Autrement dit l'auteure fait transmettre un message très intriguant sur la cohabitation du bien et du mal. Au final est-ce que nous ne sommes pas tous un peu comme Kaleb ? Au final est-ce que nous n'avons pas nous aussi une part de mal qui ne demande qu'à se montrer et que nous cachons du mieux que nous le pouvons ? A mon sens, le mal et bien sont deux sentiments étroitement liés et passer de l'un à l'autre se joue à pas grand chose. Kaleb démontré parfaitement ce sentiment de lien entre les deux. Le mal ? Le bien ? Finalement quoi choisir ? 

Ce roman est à mon sens surprenant et très enrichissant. L'auteure n'a pas voulu se mettre de censure et certaines phases du comportement de Kaleb peuvent dégouter, c'est d'ailleurs généralement ce qui divise les lecteurs. Cependant si l'on se laisse faire, qu'on joue le jeu avec l'auteure, le parie est gagné ! Il faut d'ailleurs savoir que l'histoire n'est pas que sous le point de vue de Kaleb elle est aussi souvent sous le point de vue d'une femme. Je vous laisse lire pour comprendre mais sachez d'ores et déjà que si vous aimez le roman ou si vous le détestez du plus profond de votre âme il ne vous laissera pas indifférent je peux vous l'assurer.


Note : je suis absolument empressée de lire la suite et de comprendre tous les secrets qui se trament autour de notre anti-héro.



"Il reste planté là, dans le couloir, pendant dix bonnes minutes, gênant le passage des infirmières qui le bousculent en soupirant. Mais il tient à imprimer l'image de Frank dans sa mémoire... C'est la dernière fois qu'il voit son père."

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