Résumé : C'est un livre désopilant sur les jeunes quarantenaires, mais aussi sur
leurs hommes (ancien et nouveau), leurs belles-mères (ou
ex-belles-mères), leurs copines, leurs enfants qui grandissent, leurs
patrons, leur self-estime et, pour notre héroïne, sur cette question :
"Et si je faisais un dernier bébé ?".
Avis :
Nouvelle lecture en tant que Lectrice Charleston 2015 et pour une fois une
lecture qui n’est pas contemporaine mais une lecture qui parle de l’étape
fatale dans la vie d’une femme. Le cap des quarante ans. Il s’agit d’une
comédie drôle et sensible entre le roman et le journal intime qui peut séduire
un large public.
Je n’avais
jamais lu ni même entendu parler de l’auteure Gaëlle Renard. Je l’ai donc
découverte dans ce roman et je la trouve tellement drôle et spontanée. Elle
aborde un thème qui n’est pas forcément tabou mais qui idéologiquement est à
éviter. Souvenez-vous on ne demande jamais l’âge d’une femme. Quarante ans
n’est pas vieux c’est l’âge où la femme est au top de sa féminité mais
qu’importe quarante c’est également l’âge où les enfants souhaitent quitter le
nid, le cocon familial, l’âge où l’on se regarde dans le miroir et l’on
découvre les premières rides, l’âge où l’on se demande si notre mari est
toujours fidèle. Quarante c’est pratiquement la moitié d’une vie et c’est avant
toute chose l’âge du doute, l’âge de la fameuse crise de la quarantaine.
Ici, dans
ce roman entre ces pages on y fait clairement allusion à cette crise de la
quarantaine. L’auteure parle des enfants, des maris, des ex, du temps qui
passe, des belles-mères, du sport, de nos meilleures amies plus jolies
etc. Tout est abordé sous le ton de
l’humour parfois même avec beaucoup de vacherie, d’humour macabre. J’ai lu ce
livre dans mon train pour aller sur Paris et je l’ai lu tellement rapidement,
j’ai lâché bien trop de petits sourires et de rires parfois. On se laisse
faire, on est bien entre tous les clichés de la quarantaine. On apprend des
termes psychologiques, on assiste à des rendez-vous chez les conseillers
conjugaux et à ce besoin de revouloir un autre enfant une fois que les grands
partent. Je suis particulièrement loin de ma crise de la quarantaine tout de
même mais l’auteure arrive à faire en sorte qu’on se sente proche de
l’histoire. On a tous des proches qui réagissent de la même manière et c’est ce
qui fait que l’on se marre, on se remémore des passages de la vie de nos
proches (plus ou moins proches d’ailleurs).
Tous les
grands mouvements passent. La clope, les bars, les enfants, les maris, les ex,
le sexe, les rides, les cheveux blancs, le besoin d’amour, le sport, la
malbouffe, les quadragénaire qui veulent se faire appeler les quarantenaires.
Bref, chaque sujet est dérivé, caricaturé de sorte que l’on en rigole de pleine
dent sans pour autant tomber dans l’absurde.
Pour
conclure je dirais que c’est le genre de livre qu’on peut offrir à Noël, un
anniversaire ou autre à sa tante, sa marraine, sa mère, la mère de sa copine,
sa belle-mère etc. Toutes les femmes passent par-là et rien n’est méchant, rien
n’est critiqué au contraire c’est juste de l’humour sur des faits réels, une
histoire bien plus comiques qui se laisse lire sans prise de tête. Une bonne
lecture de plage à mon sens.
Note : , une excellente découverte, j’ai passé un agréable moment et je pense
vraiment le faire lire aux « quarantenaires » (comprendra qui pourra)
que je connais :)
Titre : Au secours, j'ai 40 depuis 4 ans déjà
Auteure : Gaëlle Renard
Maison d'édition : Charleston
Traductrice : Anouk Neuhoff
Date de publication : 12 mai 2015
Nombre de pages : /
Prix : 17,00€
"Demander à quelqu'un qui va mal de profiter de la vie équivaut à exiger d'un amputé qu'il se remette à marcher... Allez, feignasse, avance, t'as tout pour toi. T'as pas de jambes ? Ok, c'est vrai. Ben marche avec les bras !"
" Mon mari fait partie de ces gens pour qui les mots psy, analyse, thérapie, et travail sur soi, sont aussi tabous que sexe, flouze et caca."
"Ce n'est quand même pas un hasard si ego et cul possèdent le même nombre de lettres..."
"Je voudrais les retenir, tous ces petits riens que mes grands bébé laissent encore échapper, ces adorables bulles de savon qui donnent de la poésie à ma vie. Un jour, bientôt, l'adolescence va me les crever, ces bulles irisées, à grand coups de LOL et de Biactol."
J'ai adoré les petites piques et citations ! Mais j'ai trouvé les dernières pages moins drôles et j'ai eu un peu de mal au début mais la gene s'enlève au bout de 10 pages.
RépondreSupprimerOui c'est vrai la fin est un peu moins bonnes mais les moments de rigolades sont tellement présents que je n'ai quasiment retenu que ça :) Bisous miss :)
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