CHRONIQUE : 100 000 Canards (Thomas CARRERAS)

Résumé : Anatidaephobia (n.f) : Peur panique à l'idée d'être observé, où que l'on se trouve, par un ou des canards.

Quand Ginger, globe-trotteuse américaine de 19 ans, débarque à Merrywaters - le bled le plus paumé d'Angleterre - pour participer à un festival de musique, elle est loin de se douter que les canards seront aussi nombreux dans le coin. Ni qu'ils commenceront à l'espionner.

Ni qu'ils représenteront, peut-être, un danger mortel.

LA SUITE ?
AH NON, C'EST TOUT, ON NE VOUS DIS PLUS RIEN !

Sachez seulement qu'aucun canard n'a été blessé pendant l'écriture de ce livre.


Avis : J'ai reçu ce livre en partenariat avec les éditions Sarbacane que je remercie encore et toujours pour leur confiance et les livres de qualités qu'ils publient et j'ai lu ce livre avec ma grande amie sur la blogo Audrey du blog Le Souffle des Mots. Je vous laisse le lien de sa chronique ici de toute manière.

Quand Sarbacane m'a proposé ce livre j'ai tout de suite dis oui, le résumé était intrigant et surtout super drôle. La couverture aussi m'a beaucoup influencé, un énorme canard jaune à lunette forcément ça ne passe pas inaperçu. Bref je l'ai reçu, je l'ai lu et j'ai adoré. 

Avant toute chose je tenais à préciser que maintenant je ne percevrais plus les canards de la même manière, qui me dit qu'ils ne sont pas tous des espions après tout. Je suis tombée en adoration face au personnage de Ginger cette jeune fille un peu rebelle qui ne se laisse pas marcher sur les pieds, j'ai adoré son répondant, sa manière d'être, ses mimiques et ses propos. Si un film sort j'espère que l'actrice sera bien trouvée car je me suis fais une image de Ginger vraiment décalée de la société, c'est un personnage à part entière qui n'a peur de rien. D'ailleurs en parlant des personnages il faut savoir que l'auteur est génial il a réussi a intégrer dans un roman qui parle de canards espions des stars et j'ai trouvé l'idée absolument décalée et dévergondée j'ai adhéré. Nous retrouvons donc : Mick Jagger, Macklemor, Stevie Wonder, Les Village People . Je suis fan des livres qui sortent des trames habituelles, dans ce livre là on ne s'attend à rien, l'auteur est dans un univers bien à lui, exclu de la société, on voit des choses improbables mais qui au fur et a mesure passent presque inaperçu, comme si parler a Stevie Wonder est une chose banale.

Le livre se divise en deux toute la première partie est au point de vue de Ginger et la seconde est au point de vue de 35616415 personnages, au début on s'y perd un peu puis on prend vite l'habitude puisque tout est d'une fluidité impressionnante et que l'auteur ne commet aucun faux raccord. L'histoire est tellement drôle que j'en ai ris par moment. Non mais sérieusement, des canards espions ? Des CANARDS ! Ce livre est un petit bijou, une bonne découverte qui change littéralement de tous les livres jeunesses que j'ai pu lire, ça fait du bien de voir qu'il y a encore de la nouveauté et des auteurs qui savent écrire sans copier. 

Il faut aussi savoir que le livre est très familier au niveau du langage, les mots sont mâchés, parlés avec un chewing-gum dans la bouche et on risque de voir des merde et autres à travers les pages, mais ça ne choque même pas, ça colle parfaitement à la folie de l'histoire, des personnages et au caractère intrépide de Ginger. Je suis adepte de ce côté apocalyptique fin du monde mais toujours penché vers le drôle et le comique ce qui fait que même les scènes les plus choquantes nous font rire ou sourire. De plus j'ai adoré les petits détails dans le livre, je suis très visuelle donc forcément quand on laisse des détails je ne peux que les remarquer et je suis ravie de voir que le travail éditorial de Sarbacane est aussi bien fait, rien n'est laissé au hasard. Par exemple des petits canards remplacent les *  : 

De même pour la quatrième de couverture, tout en bas il y a plein de petits canard sur l'eau avec en phrase d'accroche : "Sachez seulement qu'aucun canard n'a été blessé pendant l'écriture de ce livre". On va dire qu'une fois terminé le livre quand on relit cette phrase on sourit forcément bêtement. 

C'est totalement loufoque, totalement déjanté, et moi je suis totalement adepte. Hâte de lire d'autres livres de l'auteur parce qu'il détient vraiment une imagination débordante ! 


Note : 17.5/20, je suis totalement fan, on rigole, on frémit et on ne s'ennuie pas une seconde vu que l'histoire est absolument originale. 

Titre : 100 000 Canards par un doux soir d'orage  
Auteur : Thomas Carreras  
Maison d’édition : Sarbacane, collection Exprim'
Traducteur : /  
Date de publication : Janvier 2015 (en France)   
Nombre de pages : 312 pages.   
Prix : 16,00 €