CHRONIQUE : La mémoire des murs (Tatiana de Rosnay)

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4 Comments
Résumé : Lorsqu'on entre quelque part, on peut s'y sentir merveilleusement bien ou, au contraire, horriblement mal. Comme si les pierres s'imprégnaient de joie ou de chagrin pour plus tard s'en décharger et les restituer. Fraîchement divorcée, Pascaline, une informaticienne de quarante ans, vient de trouver l'appartement de ses rêves. A peine installée, elle apprend que ces murs ont été témoins d'un crime. Lentement par touches infimes, ce drame fait surgir en elle une ancienne douleur, une fragilité restée longtemps enfouie. Pour en finir avec son passé, elle se lance alors sur les traces d'un tueur en série. Une quête obsessionnelle qui ravive ses blessures et l'amène à la lisière de la démence.


Avis : J'ai adoré cette histoire, c'est un tout petit livre de 153 pages, qui se lit en une soirée. L'histoire nous prends dès le début. Pascaline, la quarantaine vient de se faire larguer par son mari Frédéric. Ce dernier à trouvé une autre compagne légèrement plus jeune Muriel. Pour se faire à cette idée Pascaline, déménage dans un petit appartement afin de refaire sa vie, et tout recommencer, elle n'est plus toute jeune elle ne veut pas s'abattre sur son sort. Le problème c'est qu'elle ne se sent pas bien dans son nouveau chez elle. Elle a la nausée, la tête qui tourne, des vertiges, bref elle est assez mal en point. Après plusieurs jours dans cet état, elle décide d'en parler a une amie. Celle-ci lui avoue que dans cette maison une jeune fille a été violé et tué par un tueur en série dans sa chambre. Pascaline qui avait déjà du mal à vivre ici, n'arrive désormais plus à dormir dans sa chambre sans penser à cette jeune fille, Anna. Elle enchaîne les insomnies durant lesquelles elle fait des recherches sur ce drame. Elle apprendra au fur et à mesure de ses recherches que le tueur à tuer sept jeunes filles, de la même façons. Ces drame révèle en elle une fragilité qui va prendre des proportions inhumaines.
Je trouve l'histoire vraiment efficace, en tout cas ça à pris avec moi. J'ai aimé la manière où chaque détails à son importance, ce roman à un côté noir un côté obscur, mais il démontre aussi une fragilité touchante. 
Ce qui m'a énormément plu ce sont les sous-entendues sur son roman Elle s'appelait Sarah, je trouve ça super bien pensée de sa part.
La seule chose que je peux reprocher, c'est le début de l’histoire. Il m'a fait beaucoup pensé au roman les yeux jaunes des crocodiles de Katherine Pancol. Mais bon ça ne m'a pas déplus non plus, puisque j'ai adoré le roman de Pancol, et la suite est totalement différente de ce que l'on peut voir d’habitude. 
Par contre, la fin ne m'a pas plus surprise que ça, je l'ai beaucoup aimé, c'était comme ça que je l'imaginais mais elle m'a laissé perplexe, au vu de ce que Tatiana de Rosnay fait habituellement. Je pense que c'était trop direct, trop cash.
Bref, c'est un très bon livre, mais pas le meilleur de l'auteur, je ne le recommande pas forcément à ceux qui veulent la découvrir, mais plutôt à ceux qui ont déjà lu des livres de l'auteur.


Note :  13.5/20


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4 commentaires:

  1. Une belle chronique, comme à ton habitude :). Je prend note, ça pourrait être sympa à lire en une soirée, au chaud sous la couette !

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    1. Merci tu es adorable ! Oui j'espère qu'il te plaira si jamais tu le lis un jour, des bisous. :)

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  2. J'ai lu ce livre auparavant et je me souviens avoir aimé mais sans plus. C'est un livre agréable et qui se lit très vite ^^

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    1. C'est exactement ça ! Rapide à lire mais beaucoup moins efficace que d'autres livres de l'auteur ! :)

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